Avec la coupe du monde, nous avons là un excellent retour d’expérience sur la notion d’engagement.
L’engagement des collaborateurs est et restera le point central de la performance de toute équipe et organisation, et il suffit de se référer à l’actualité pour en avoir un exemple criant de vérité.
Prenons la finale de la coupe du monde : Les joueurs de l’équipe d’Argentine ont TOUS joué la finale avec la même vision et un seul objectif commun : gagner la troisième étoile pour eux, leur pays et pour offrir à Messi l’ultime récompense qui lui manque. Cette dernière raison est certainement la plus importante, car Messi est l’idole des joueurs de cette équipe. Il était donc inconcevable pour eux de le décevoir.
Ils sont alors entrés sur le terrain survitaminé, un couteau entre les dents, prêt à se battre sur chaque ballon. Et c’est ce qu’ils ont tous fait avec brio.
L’équipe de France, quant à elle, a eu aussi cet engagement à gagner, mais seulement au bout de 70 minutes de jeu. Cette différence d’engagement entre les 2 équipes nous a tous sauté au visage, rendant ces 70 premières minutes interminables et très désagréables à regarder tellement l’écart de performance entre les Français et les Argentins était grand. Malgré l’envie des Français de gagner, l’engagement nécessaire pour le faire n’était pas là pendant les 70 premières minutes.
« Derrière un Homme qui a réussi, il y a toujours un Homme qui a agi » P. Picasso
Engager ses collaborateurs n’est donc pas quelque chose de simple qui se décrète ou qui s’active par un discours, un mail ou un simple objectif partagé, aussi grand soit-il… L’engagement est alors une alchimie complexe entre plusieurs facteurs qui doivent être dosés et activés de façon sûre et subtile en fonction du contexte.
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