Comme le dit si bien C. Darwin: « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements »
Les vertus essentielles de l’accompagnateur du changement
Comme le disait si bien C. Darwin: »Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements »
Face à la crise, tout le monde doit changer pour s’adapter aux nouvelles contraintes. C’est une question de survie
Le changement est avant tout une question d’hommes, le conduire n’est donc pas chose facile. Au-delà de ses compétences techniques, de ses talents de meneur d’hommes, le meneur et accompagnateur de changement doit être doté de 5 vertus essentielles : la lucidité, l’honnêteté, l’écoute, l’optimisme et la persévérance.
- La lucidité : Le meneur du changement doit être parfaitement conscient de tout le deuil qui va résulter du changement et que la décision de changer commence par la décision de renoncer aux conforts, aux acquis, aux ambitions….Y être aveugle compliquerait la mise en œuvre du changement, et conduirait à des choix discutables et discutés.
- L’honnêteté :Le meneur changement doit avoir le courage et l’honnêteté intellectuelle de parler vrai. Montrer les avantages du changement sans faire de sur promesse. Ne pas négliger les difficultés ou dissimuler les efforts que le changement induit. Ne pas noircir volontairement la situation de départ pour faire paraitre plus attrayante la situation d’arrivée.
- L’écoute : Le changement doit se mener avec la rigueur d’un process, mais ce sont les hommes qui le vivent et le mettent en place. Si une population a le sentiment de ne pas avoir été entendue, écoutée et comprise, elle rejettera les changements prévus et cherchera à en imposer d’autres… Bien au-delà d’une simple posture, le meneur doit être capable de se mettre à la place de l’autre, faire preuve d’empathie et de bienveillance.
- L’optimisme : Le changement nécessite d’y croire. Être persuadé envers et contre tout que la réussite est au bout du chemin, que la situation d’arrivée sera meilleure que la situation de départ. L’animateur de changement doit être porteur de cet optimisme, parce que l’optimisme se transmet. Le changement demande des efforts qui ne sont possibles que s’ils sont portés par de l’enthousiasme.
- La persévérance : La conduite du changement est semée d’embuches. Changer implique une confrontation permanente à des difficultés souvent imprévisibles qu’il faudra surmonter ou contourner. Le meneur de changement se doit donc d’être tenace,mais pour autant pas entêter. L’important est de toujours garder la ligne de mire, l’objectif de départ… quitte à adapter les moyens et à prendre quelques chemins de traverse pour y parvenir.
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Auteur : Valérie Morel
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